Chapelle des Martinets
Un havre de paix au cœur de la résidence
Située dans la commune de Villars-sur-Glâne, la Résidence Les Martinets abrite en son sein une chapelle accueillante et paisible, ouverte tant aux résidents qu'au public extérieur.
Un lieu de spiritualité et de recueillement:
La chapelle des Martinets offre un espace propice au recueillement et à la prière. Son architecture simple et lumineuse, favorisée par de larges baies vitrées, crée une atmosphère sereine et propice à la méditation. Un autel en bois massif et un crucifix sobre ornent l'espace, invitant à la contemplation et à la réflexion spirituelle.
Une chapelle pour la Résidence mais aussi pour les fidèles du quartier, de la paroisse et d'ailleurs
La chapelle des Martinets est le résultat d’une excellente collaboration entre la commune et la paroisse.
Le vitrail central, de forme inhabituelle, au thème du feu s’est pratiquement imposé de suite à l’artiste fribourgeois Yoki, auteur en notre ville des vitraux des églises de Ste-Thérèse et du centre Saint-Paul et de nombreux autres sanctuaires. Il est le symbole de l’amour, du feu pascal, du buisson ardent : lieu d’adoration. De ce feu rougeoyant, fournaise ardente de charité, des flammèches s’élèvent, comme notre prière vers Dieu. Les deux vitraux latéraux ont été réalisés en dalles de verre, épaisses, pour résister aux écrans proches et pour des raisons de solidité comme ils descendent au niveau du sol. Ils expriment l’un, dans des harmonies bleues, vespérales, la poésie du soir et l’autre, dans son ambiance dorée, la lumière du jour. Soleil et lune y sont intégrés : symboles parlant de l’éternité et de la foi retrouvée après l’épreuve de la nuit obscure. Recherche d’un climat propice à la prière et à la méditation.
Horaire des messes
Saint Nicolas-de-Flüe, patron de la Suisse et de la chapelle
Cet herbager du canton d'Unterwald, eut une grande influence dans les cantons de langue germanique qui ont été à la naissance de la Confédération helvétique. Malgré son penchant pour la méditation solitaire, il ne suivit pas immédiatement ce qui était sa vocation première. Il épousa une femme courageuse, Dorothée Wiss, qui lui donna cinq filles et cinq fils. Il tenait sa place dans la vie politique du canton comme conseiller, mais aussi comme officier dans l'armée.
Mais ce bon père de famille, cet homme d'un grand civisme, se retire dans un lieu solitaire pour prier chaque fois qu'il le peut. A cinquante ans, n'y tenant plus, il se laisse happer par la contemplation. Il demande à sa femme et à ses grands enfants l'autorisation de se consacrer entièrement à Dieu. Permission accordée qui devrait mériter à Dorothée aussi la reconnaissance de l'Église pour l'héroïcité de ses vertus. Nicolas s'enfonce dans la prière. Les visions mystiques deviennent de plus en plus nombreuses. Son jeûne est absolu, scrupuleusement vérifié par des espions de l'évêque du lieu. Curieusement, plus il s'isole, plus il influence la politique de son pays. On vient lui demander conseil, il dicte ses recommandations, toujours en faveur de la paix et de la concorde. Et c'est ainsi qu'il sauva sa patrie en 1471, lors de l'invasion de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne qui voulait l'annexer et, en 1481, quand il rédigea en une nuit une constitution qui empêcha Unterwald de quitter les autres cantons, au risque de la désagrégation de la confédération.
L’icône de Notre-Dame de Vladimir
Offerte en 2008, elle est une œuvre de l’artiste française Mme Agnès Glichitch qui depuis de nombreuses années tente de «montrer» Dieu et de le louer le plus dignement possible à travers l’art de l’icône qui s’inscrit dans la Tradition mais qui est un art vivant.
L’icône a avant tout un rôle liturgique: elle rend présent au coeur de l’Église et des célébrations celles et ceux qu’elle montre aux fidèles. En ce sens, l’église-monument, mais aussi l’ensemble des baptisés est ainsi «icône» du Royaume auquel les croyants participent en toute vérité, même si ce n’est pas encore totalement et, surtout, dont ils ont à témoigner dans le monde.
La collection des 16 vitraux
La chapelle est dotée d’une magnifique collection de 16 vitraux appartenant à M. Robert Mauron mais déposés dans la chapelle afin d’enrichir le décor religieux et profane de l’endroit. Bien proportionnés aux vitrages et à l’espace, ils complètent avec bonheur l’ensemble. Ils ont été créés en 1988 pour célébrer les 50 ans du maître-verrier Michel Eltschinger par une trentaine d’artistes suisses et étrangers. Dans la chapelle, les huit premiers appartiennent au monde de l’art sacré. En effet, le Verbe est lumière et celle qu’ils diffusent, transformée par la fusion intime de la couleur et de la lumière est le symbole de la vie divine qui pénètre dans nos âmes. Sans représentation précise, ils créent un climat religieux, comme les modulations du plain-chant. Leurs harmonies expriment aussi bien la gravité et la souffrance que la joie et l’espérance de la Résurrection. Les huit vitraux de la salle apportent eux, une note tonique aussi bien lorsqu’ils sont figuratifs que par leurs rythmes abstraits, ludiques, décoratifs ou constructifs, qui exprime les différents tempéraments de leurs créateurs. Connus ou moins connus, tous ont en commun de pratiquer avec amour, en symbiose avec le maître-verrier Eltschinger, le noble art du vitrail.
La cloche des Daillettes
L’augmentation dans la population dans le quartier des Daillettes oblige les autorités paroissiales à envisager la construction d’une chapelle. Le 16 septembre 1945, les plans et les devis d’une chapelle en bois pouvant contenir 144 places assises, à construire au Moléson, à la croisée des routes cantonales Fribourg-Bulle et communale Moléson-Cormanon sont soumis à l’assemblée paroissiale. Le 2 décembre 1945 toute la construction étant terminée, la chapelle dédiée à Saint Nicolas-de-Flüe est solennellement consacrée et inaugurée. La chapelle des Daillettes sera détruite par une incendie en 1979.
Deux objets sortent intacts des flammes : la croix de métal qui se trouvait sur l’autel et la cloche qui sera soigneusement rangée dans le clocher de l’église paroissiale. Après 40 ans de silence et sous l’impulsion du directeur de la Résidence, M. Buchmann, et des campanistes de la maison Mecatal à Broc, cette cloche est nettoyée, restaurée et traitée pour supporter les chocs thermiques. La paroisse et la commune financent un clocheton qui sera posé sur la façade : notre cloche ne veut pas seulement se faire ententdre mais elle désire être vue et admirée ! Les résidents des Martinets ont pu lui donner un nom, celui de Saint-Nicolas-de-Flüe et la cloche après avoir été bénie par notre curé le 16 décembre 2023 a tinté pour la première lors de la messe de Noël du 24 décembre 2023. Depuis elle annonce les messes deux fois par semaine, le mercredi et le samedi pour la plus grande joie des résidents et de la population du quartier.